Sauvetage et restauration d’un cabriolet Peugeot 203
La restauration d’un cabriolet Peugeot 203.
Le cabriolet 203 est présenté au Salon de Paris de 1951, à cause d’une gestation différée par rapport à la berline. Ce cabriolet a un équipement supérieur, dont une sellerie cuir, à trois coloris (noir, bleu ou rouge). En , il prend l’appellation de « Grand Luxe », un titre justifié par une finition encore améliorée. La grille de calandre incorpore des phares antibrouillard, tandis que les ailes sont décorées de sabots chromés. Divers aménagements complètent la présentation : volant spécifique, montre électrique, double pare-soleil, pneus à flanc blanc, etc. Finalement, le cabriolet 203 est construit à 2 567 exemplaires jusqu’en 5, où il cède la place à son homologue de la gamme 4037.(source Wiki)
Cahier des charges :
L’essentiel de nos travaux va consister à :
- déposer la mécanique complète (groupe propulseur, train avant, train arrière),
- déshabiller la caisse pour une reconstruction globale,
- reconditionner moteur, révision boite de vitesses,
- reconditionner les trains roulants,
- fabriquer un réservoir de carburant en inox,
- remplacer le faisceau,
- revoir tous les organes et accessoires périphériques.
Améliorations techniques :
- modification du système électrique avec montage d’un alternateur (intégré dans le corps d’une dynamo). Ceci permettra de recharger la batterie lorsque le moteur tourne au ralenti (véhicule en cours de chargement dans le champ) – avoir un éclairage plus brillant (meilleure visibilité), essuie glace plus rapide, désembuage de pare brise efficace, …
- ajout d’un chauffage de berline, avec une modification pour rendre très efficace la soufflerie (exclusivité Techni-Tacot),
- rajout équipement confort pour conducteur et passager (prise 12v, etc.),
- montage d’une pompe à essence électrique destinée à amorcer le carburant dans le carburateur sans devoir ouvrir le capot et sans insister sur le démarreur,
- remplacement de l’allumeur mécanique par un allumeur électronique (meilleur démarrage, consommation moindre, pollution réduite)
Constatations lors des démontages :
Bien : On ne va pas se leurrer, si cette 203 nous a été confiée, ce n’est pas pour aller faire un tour sur la cote par une belle journée provençale.
La voiture a appartenu depuis 1968 à la même famille et a été entreposés dans un garage pendant, « for for » longtemps. A la réception, le moteur est grippé, les éléments de carrosserie très endommagés, tout le reste des éléments nécessitent une solide volonté de restauration. Notre client nous a averti que la voiture a reçu de nombreuses réparations de fortune qui ont eu le mérite principal d’avoir prolongé la vie de ce rare cabriolet et permis de lui éviter la mise à la ferraille.
Même si j’aime agrémenter les explications de notes d’humours, il se s’agira aucunement de moquerie.
Voyons donc ce que nous réserve le démontage …
1 – Ce cabriolet arbore le nouveau compteur en demi-lune.
2 – Bas de porte bicolore avec aération longitudinale et effet texturé !
3 – Les pièces en acier sont fortement corrodées. Le type de rouille stratifiée que le sel marin ou des régions enneigées en est peut être la cause.
4 – Une photo d’un soubassement malmené pas les affres du temps.
Suite des constatations lors des démontages :
1 – Un modèle de filtre à air inconnu,
2 – intérieur tapis de coco (pour ce qui aime le côté exotique) et un très joli volant Quillery que nous devrions arriver à sauver,
3 – le coffre, malgré une protection à l’antirouille, le laisse guère d’espoir sur son état,
4 – fin du dépouillage, la caisse s’apprête à aller au décapage.
Sablage décapage :
A suivre …