Reconstruction d’un Cabriolet Peugeot 203 époque 50′.

Une aventure technique conséquente pour un futur magnifique cabriolet. Une aventure humaine aussi, car la recherche de pièces, de documents d’époque, se fait avec la complicité de l’Amicale Peugeot 203 (région Provence). Techni-Tacot remercie le dynamisme, la générosité et surtout la sympathie de chacun.
Revenons au véhicule, ou à ce qu’il en reste !

Ci-contre, la carrosserie dépouillée avant le commencement des travaux de tôlerie.

Des gabarits de fixation permettront de vérifier et de conserver la géométrie de la coque autoporteuse sur un marbre, tout au long des travaux.

Sablage :

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Le plancher est inexistant ainsi que le tunnel de l’arbre de poussée. Une couche d’aprêt phosphatant protège temporairement le métal pendant les phases de tôlerie.

Les renforts sauvés (posés sur un châssis en cours de construction qui devrait recevoir la motorisation – Au second plan, la Vedette 51 en cours de reconstruction (restauration visible ici) – Une recherche méthodique des perçages non d’origine est faites élément par élément.

L’avant du véhicule retrouvera la seconde pièce de renfort (sous le nez de capot) typique au cabriolet et coupé 203 – Reconstruction du tunnel – Des morceaux qu’il faut se résignier à férailler.

Les travaux sur le soubassement sont réalisés véhicule retourné. Le cabriolet 203 comporte de nombreux renforts rajoutés par rapport aux berlines. Notammnent, les deux raidisseurs latéraux qui suivent les longerons, de l’avant du véhicule vers l’arrière. Sur cette photo, une erreur s’est glissée au niveau de l’extrémité AR. La fin se fait à l’aplomb (et en « sifflet ») à la jonction d’aile Ar. La modification a été réalisée quelques jours plus tard – Un témoin de son état, il y a quelques années, puis après reconstruction.

Le double plancher Ar, typique au cabriolet – La finition des travaux de reconstruction est réalisée par comparaison de mesures prises avec un autre cabriolet 203. (Techni-Tacot remercie Marc M.)

Retour de carrosserie :

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La livrée retenue est la teinte d’origine Peugeot – jaune souffre.

Assemblage du train AR :

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Démontage complet, micro-billage du banjo et réfection de toutes les pièces mécaniques. Le différentiel est remonté avec les outils de réference Peugeot.

Les toutes premières photos du remontage sur la voiture …

Mise en peinture pièces accessoires :

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Même un moteur mérite d’avoir un aspect sans reproche : les pièces en tôles comme carters, plaques de fermeture, sont laquées comme une pièce de carrosserie.

Le chauffage et sa mise en situation.

Carburateur :

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Le carburateur fourni est un neuf d’époque. Un passage dans un bain d’ultra-sons pour l’esthétique puis un assortiment de gicleurs et buse pour lui redonner une configuration compatible avec le moteur.

Moteur :

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(pas de photos disponibles concernant les travaux de reconditionnement) – Démontage intégral, dégraissage, remplacement chemises/pistons, embiellage rectifié, culasse recondtionnée. Contrôle et ajustement de toutes les pièces.

Idem pour les accessoires périphériques, tels que, dynamo, pompe à eau, pompe à essence, allumeur, dynamo, démarreur – Montage des blocs optiques et du klaxon.

Le compartiment a fière allure dans sa couleur jaune souffre.

Le moteur reçoit un accessoire d’époque avec le cache culbuteur Record – La sellerie choisit est en cuir noir et capote en alpaga noir – Polissage et avivage des chromes.

Détails techniques des soubassements et de la mécanique.

Refabrication de la tringle de capot, typique au cabriolet. Nous avons utilisé un modèle de berline, rallongé, puis formé d’après un modèle emprunté à un cabriolet – Le système de freinage est au liquide 100% silicone.

La restauration achevée :

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Exposition au salon d’Avignon, dans le stand de l’Amicale 203 Provence.