Restauration d’un Citroën type H 1957

Les véhicules comme les utilitaires, breaks, familiales ou commerciales suscitent de plus en plus l’intérêt des passionnés. Nous constatons une demande croissante pour un usage semi professionnel en tant qu’objet publicitaire rétro et fonctionnel, ou à but encore plus ludique comme des véhicules populaires destinés à la découverte d’horizon plus lointains, ou en tant qu’utilitaires tout simplement

Travaux à effectuer :

• révision globale de la mécanique avec dépose moteur,
• refection système de freinage et passage au liquide silicone,
• décapage soubassement et réfection tolerie
• mise en peinture
• réfection des accessoires,
• passage au contrôle technique

Nous précisons que les travaux réalisés pour ce véhicule seront plus orientés vers la fiabilisation de la mécanique et l’aspect esthétique extérieur du véhicule. C’est un usage de type loisir que souhaite son propriétaire et non un usage quotidien voire intensif. Si tel avait été le cas, nous aurions été plus sévère sur certains aspects mécaniques. Cependant, lorsqu’il y a doute sur un aspect sécuritaire, nous imposons le remplacement des pièces concernées. Même si un véhicule ne parcourt que quelques km par an, la sécurité reste notre principal devoir.

Réfection du système de freinage du Citroën type H 1957

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Dépose des tambours (utilisation d’un extracteur par inertie, ou méthode des anciens utilisant des cales en bois pour contraindre le tambour vers l’extérieur), remplacement des roulements de moyeux AV. Necessité d’utiliser une presse pour extraire prudemment la flasque interne entre roulement et tambour. Ces roulements sont disponibles chez Techni-tacot ainsi que toutes les pièces de freinage.

Vu l’état général du système de freinage, cylindres et maitre-cylindre sont remplacés à neuf, mâchoires regarnies avec des frictions collées (efficacité accrue). Les canalisations colmatées sont remplacées par du tube neuf. Le lockheed est avantageusement remplacé par du liquide silicone.

Révision moteur et périphériques du Citroën type H 1957 :

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Le véhicule est roulant. Mais vu l’aspect général, il est important de déposer le moteur pour mieux apprécier l’état de la mécanique.

Il sera possible de vérifier l’ensemble volant moteur-mécanisme embrayage-butée, et tout ce qui est autour. Le moteur est dégraissé à la vapeur avant que les carters ne soient ouverts.

Révision moteur et périphériques du Citroën type H 1957 :

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Il est plus efficace de contrôler que de se rassurer en se disant « puisque ça fonctionne, pas la peine d’y toucher ». Moins on laisse de place aux pannes et plus fiable sera le véhicule.

 

Ouverture du carter d’huile : nettoyage des dépots gras chargés de calamine, vérification de l’état de l’embiellage.

Usure importante de la courrone de démarreur (toujours au même endroit). Nous chauffons la courrone pour la tourner et le décaler d’1/4 de tour. Remplacement roulement pilote d’embrayage, rectification volant moteur, plateau embrayage et regarnissage disque (vu l’état, ce n’est pas un luxe)

Réfection pompe à eau : démontage, rectification de la portée du joint cyclam (glace), changement garniture mécanique, roulements, etc. Vérification serrage culasse, réglage jeu aux soupapes. Remplacement vis platinée, condensateur, passage au banc de l’allumeur, nouveau faisceau HT et bougies neuves. Réfection dynamo et démarreur.

Réfection pompe à essence. Bien que le véhicule démarrait, il serait imprudent de faire confiance à tout ce qui séjournait dans le mécanisme. Nous remplaçons toutes les pièces d’usure. Réfection rapide du manchon de sortie de collecteur. Montage d’un silencieux neuf.

Le moteur est remis en place.

Le radiateur est reconditionné car bouché à + de 20 %. Durites remplacées et remise en place d’un calorstat. Le moteur démarre parfaitement et tourne bien – le collecteur en fonte est fissuré et déformé. La brasure permet de reboucher les perforations et un surfaçage rattrape son plan de joint.

Soubassement et tôlerie du Citroën type H 1957 :

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Corrosion perforante à différents endroits. La carrosserie est bien plus attaquée qu’il n’en paraissait.

 

Après les travaux de carrosserie, soubassements, caissons latéraux et le plateau sont traités avec un anti rouille.

 

Quelques touches finales comme : l’avivage des protection en aluminium, le marquage bleu du département, la pose d’un plateau bois (type CP marine) traité avec un vitrificateur. Le lettrage de la plaque de tare et d’immatriculation.

 

L’utilitaire très populaire du siècle dernier retrouve une belle allure, avec sa silhouette caractéristique qui lui a donné son surnom de « nez de cochon ».